le 11 January 2019
Voilà plus de quatre ans que Jean-Pierre Fraisse a perdu son fils Rémi, lors d’une manifestation contre le barrage de Sivens (Tarn), tué par une grenade offensive, chargée de 75 grammes de TNT. Le temps a passé, mais l’homme, cadre de France Télécom à la retraite et conseiller municipal à Plaisance-du-Touch, près de Toulouse, peine à contenir son émotion à l’évocation de son fils disparu. « Le deuil d’un enfant, on ne le fait jamais, nous confie-t-il, en larmes. C’est difficile d’en parler. Surtout un enfant comme Rémi qui était hors du commun. Tous ceux qui l’ont connu vous le diront. » Afin d’honorer sa mémoire, Jean-Pierre Fraisse se bat pour que la justice définisse les responsabilités dans cette affaire. Un véritable parcours du combattant, émaillé d’un premier non-lieu, en janvier 2018, pour le gendarme ayant tiré la grenade mortelle. Mais un parcours qui va connaître une nouvelle étape, ce mardi, devant le Conseil constitutionnel.
Avec ses avocats, Mes Patrice Spinosi et Arié Alimi, Jean-Pierre Fraisse a obtenu que les sages de la rue de Montpensier se penchent sur la compétence de la justice militaire dans cette affaire. « Nous demandons l’annulation de l’article 697-1 alinéa 3 du Code de procédure pénale, explique Me Alimi. Cet article permet de déroger à la compétence des juridictions de droit commun, au profit de la justice militaire, quand des gendarmes sont poursuivis pour des faits commis dans le cadre du maintien de l’ordre. Pour nous, il s’agit d’une atteinte au principe d’égalité, car les victimes ne sont pas traitées de la même manière, selon que l’auteur des violences est un policier ou un gendarme. » L’avocat, qui s’exprimera ce matin au nom de la LDH, pointe le fait que la justice militaire est « une juridiction d’exception, qui n’a pas vocation à s’appliquer pour des victimes civiles ».
« Je ne fais pas ça uniquement pour Rémi, mais aussi pour mettre fin à une injustice qui peut toucher beaucoup de gens », explique Jean-Pierre Fraisse. L’homme ne cache pas son inquiétude devant « la répression incroyable qui s’abat aujourd’hui sur le peuple de France », à travers le mouvement des gilets jaunes et les moyens militaires utilisés pour le maintien de l’ordre. « Mon fils a été tué par une grenade OF-F1, l’équivalent d’une arme de guerre, les plombs en moins, raconte le retraité de 68 ans. À l’impact, Rémi a perdu trois vertèbres et rapetissé de 8 centimètres : c’est une horreur ! Certes, ces grenades ont été interdites depuis. Mais rien n’empêche le gouvernement de les autoriser à nouveau. Et d’autres grenades, comme les GLI-F4, restent utilisées régulièrement, occasionnant des blessures graves à de nombreux manifestants. »
Dans l’argumentaire transmis au Conseil constitutionnel, le premier ministre, Édouard Philippe, s’oppose à la requête de la famille Fraisse, défendant l’apport « historique » de l’armée dans le maintien de l’ordre. « C’est symbolique d’une vision conflictuelle et guerrière des rapports sociaux, dans laquelle les manifestants sont présentés comme des “ennemis de l’intérieur” », analyse Me Alimi, qui espère que cette question prioritaire de constitutionnalité permettra de relancer la procédure, aujourd’hui suspendue. « Si le Conseil constitutionnel nous donne raison, c’est toute l’instruction qui sera remise en cause, et notamment le non-lieu prononcé il y a un an », explique l’avocat.
Quelle que soit la décision des sages, qui devrait être mise en délibéré, celle-ci n’éteindra pas le combat de Jean-Pierre Fraisse et de ses conseils. « Nous avons encore beaucoup de cartes à jouer, assure Me Alimi. Car l’instruction a été menée en dépit du bon sens, par des gendarmes, sur des gendarmes, sans reconstitution – ce que je n’avais jamais vu dans une affaire impliquant la mort d’un homme – ni audition des autorités. » Et ce, dans un but précis, poursuit l’avocat : « Protéger les donneurs d’ordres, en l’occurrence le préfet et, au-dessus de lui,… le premier ministre de l’époque ». Un certain Manuel Valls.
Alexandre Fache
https://www.humanite.fr/justice-remi-fraisse-victime-civile-justice-militaire-666069
Créateur de la Sécurité Sociale, le Parti Communiste Français se bat depuis toujours aux côtés des travailleurs dans ce pays ….
Pour la Sécurité Sociale, mais aussi pour l’école, la santé, les services publics tels que nous les avons inventés.
La colère d’aujourd’hui, après trois semaines d’expression et d’excès commence à montrer le véritable fond de son identité.
Elle porte, de fait, toutes ces revendications !
Qu’ils portent des blouses blanches, des robes noires ou des gilets jaunes, des millions de femmes et d’hommes n’acceptent plus le sort qui leur est fait.
Ils le disent haut et fort : « Trop, c’est trop ! ». On ne peut plus continuer à vivre avec des salaires de misère, des pensions et des allocations rognées, une protection sociale réduite au minimum.
Les communistes continueront donc d’exiger, comme ils l’ont toujours fait :
L’augmentation du SMIC, des retraites et des salaires.
La suppression des mesures fiscales pour les riches : ISF (Impôt sur la fortune), le CICE (Crédit impôt compétitivité pour les entreprises).
Un véritable rétablissement de tous les services publics, partout et pour tous.
Récupérer l’argent, oui mais surtout récupérer la démocratie en refusant les habituels boucs émissaires des discours racistes, antisémites, xénophobes…
Récupérer la démocratie et l’organiser avec les syndicats, la faire vivre politiquement dans toutes les luttes avec le peuple.
C’est la vraie solidarité, c’est l’engagement du PCF.
Commençons dès le 14 décembre en répondant à l’appel de la CGT.
Le 5 décembre 2018
le 28 September 2018
le 09 September 2018
21 Septembre. Journée internationale de la Paix.
GRAULHET .
Dans le cadre de la Journée Internationale de la Paix, le Cercle culturel et Populaire Graulhetois, la section de Graulhet du Parti communiste Français et le Mouvement de la Paix proposent une rencontre spectacle autour du répertoire composé par Sylviane Blanquart (voix) et Alain Bréhéret (piano).
En clôture, dans un moment convivial, les voix des choristes de Modus Vivendi porteront cette même aspiration à la Paix. (Participation libre)
Après la signature du TIAN (traité d'interdiction des armes nucléaires) par 122 Etats membres de l'ONU il faut que la France signe et ratifie ce traité comme elle doit réduire les budgets consacrés aux dépenses militaires et stopper la modernisation illégale des armes nucléaires.
« ….......... rompre avec les politiques de la peur et la logique de guerre et promouvoir la culture de la paix dans toutes ses dimensions, afin de construire un monde de justice, de solidarité, de fraternité et de paix répondant aux besoins et droits humains.
Pour cela, il est urgent d’en revenir aux objectifs de la Charte des Nations-Unies, de redonner toute sa place à l’ONU et d’agir pour la réalisation des 17 Objectifs du Développement Durable (ODD) adoptés par l’AG des Nations Unies. ». Parti communiste français.
« Monsieur le président de la République, Le 18 Septembre 2017.
Les Nations Unies appellent « les États, organisations des Nations Unies, organisations régionales, organisations non-gouvernementales, peuples et particuliers à célébrer comme il convient (de façon appropriée) la Journée internationale de la paix y compris au moyen d’activités d’éducation et de sensibilisation » (résolutions du 30 Novembre 1981°et du 7 Septembre 2001). L’ONU, pour sa part, pour cette journée fixée annuellement au 21 Septembre, a choisi pour 2017, le thème: « Ensemble pour la paix : Respect, dignité et sécurité pour tous ». Ce Thème qui rappelle que les « réfugiés » et « migrants » sont la conséquence directe de la logique de guerre engagée par les plus grandes puissances mondiales, dont la France, depuis des décennies et avec l’appui de l’OTAN, qui malgré un nombre croissant de guerres, n’hésite pas à demander aux pays membres d’augmenter leur budget militaire à un minimum de 2% du PIB national. » Extrait......... Le Mouvement de la Paix France.
Dans le Tarn, le syndicat des Mineurs de Carmaux et l'ACSOMT proposent aussi un hommage à Jaurès, ce même jour ; à Albi plusieurs associations proposent la plantation d'un arbre pour la Paix à la faculté le vendredi puis une rencontre le samedi 22 septembre de 13H00 à 18H00 sur l'esplanade Lapérouse pour « Vivre ensemble en paix ».
A Toulouse, une manifestation partira à 11H00 de la place Arnaud Bernard pour le métro Jean Jaurès, avec prises de paroles (CGT. FSU. MRAP. Amis de la terre. Communauté Kurde de Toulouse. Université populaire. Fondation Copernic. PCF. MJCF. EELV, etc......).
le 01 January 1970
le 01 January 1970
le 07 December 2017
Article du Tarn Libre. 1 er Décembre 2017.
le 28 September 2017
La prochaine réunion publique du conseil sanitaire territorial de santé du carmausin-ségala se tiendra mardi 26 septembre à 20h. Salle Pierre Bérégovoy.
En préambule à cette réunion, Alain Rousseau, animateur du collectif, fait le point sur le travail effectué.
La mobilisation et la vigilance nécessaire du Conseil sanitaire territorial de santé du carmausin/ségala continuent, les rencontres doivent ouvrir des perspectives, des annonces vont-elles être discutées, partagées et voir le jour ? Des prises de position d'élus vont-elles être au rendez-vous ? Nous avons participé et participons à la réflexion collective qui va permettre d'avancer sur la question du désert médical annoncé sur notre territoire.
Nous sommes résolument motivés et déterminés pour travailler avec celles et ceux qui sont concernés, et qui n'est pas concerné aujourd'hui? Amplifions nos actions, renforçons notre collectif, c'est tous ensemble que nous pourrons réussir. Depuis le mois d'avril dernier, le conseil sanitaire territorial de santé du carmausin/ségala appelle au rassemblement, à la construction de solutions pérennes, à la vigilance sur la question du désert médical annoncé. Tout l'été, nous avons rencontré tous les élus locaux, les parlementaires, les institutions, le directeur de Filiéris (Carmi), d'autres rendez-vous sont attendus. Nous serons attentifs aux actes et récemment aux déclarations dans la presse, aux prises de position de nos interlocuteurs (Notre édition du 24 juillet). Aujourd'hui, cette caisse de résonance que le collectif a initié rencontre un bel écho, une rencontre placée sous la responsabilité de l'intervention citoyenne est proposée, ou chacune et chacun est invité à donner son avis et avancer des propositions constructives, ce soir-là, nous ferons bien entendu la restitution de ces rendez-vous.
Texte et photo: La dépêche du Midi. Lundi 25 septembre.
le 07 March 2017
le 26 April 2017
En politique, il n'est pas interdit d'avoir un coup d'avance et la fédération départementale du parti communiste français n'a pas l'intention de laisser retomber comme un soufflet la grosse mobilisation de l'élection présidentielle, autour de Jean-Luc Mélenchon, qu'il soutenait, en vue des législatives du mois de juin. «Si la gauche veut des élus à l'Assemblée nationale, il faut qu'elle se rassemble, plaide Pierre Lacaze. Il faut tirer les leçons du scrutin présidentiel. C'est pour cela que nous lançons un appel à tous les soutiens de Mélenchon et même au-delà, aux socialistes et aux écologistes pour profiter de sa dynamique». Les communistes qui, malgré leur soutien à la France insoumise, ont validé depuis longtemps la candidature de leurs représentants dans les dix circonscriptions de la Haute-Garonne, sont prêts à un geste d'ouverture. «Nous proposons de regarder ensemble qui est d'accord, on n'est pas obligés d'être communiste pour être soutenu par le PCF. Pour ma part, je suis prêt à me retirer à condition qu'il y ait la réciproque». Mais voila, le message à destination du Parti de gauche et des mélenchonistes reste pour l'instant sans réponse.
«Nous nous étions vus dès le mois de janvier pour évoquer des candidatures communes, souligne Pierre Lacaze, mais ils ont souhaité rompre les discussions car ils voulaient attendre les résultats du premier tour de la présidentielle. Maintenant, nous considérons qu'il faut se voir au plus vite avant le second tour. Encore une fois, nous sommes prêts à retirer des candidats, mais pas partout»…Et pas question de tout ramener à la France insoumise. «On n'a pas à adhérer au mouvement pour représenter la gauche, insiste Pierre Lacaze et le problème, c'est que c'est la condition qu'ils mettent à un rassemblement». Une question d'étiquette, donc, qu'il faudra bien trancher pour éviter l'éparpillement redouté des candidatures.
Gilles-R. Souillés.
le 15 February 2017
Communiqué de presse PCF 81.Albi le 14 Février 2017
Les Tarnais-e-s qui ont le coeur à gauche veulent le rassemblement
A dix semaines des élections présidentielles, à moins de quatre mois des législatives, devant le danger représenté par Le Pen, Fillon et Macron, monte du peuple de gauche une exigence de bon sens : « Rassemblez-vous et proposez-nous une vraie alternative de gauche sociale et écologique! ».
Depuis 2012 avec le front de gauche les communistes portent cette exigence de rassemblement, aujourd’hui avec le programme la France en commun et avec le soutien qu’ils apportent a Jean Luc Mélenchon
Ils l'expriment en travaillant à construire dans chacune des trois circonscriptions législatives des plateformes et des candidatures communes.
Le 6 février, nous avons renouvelé des propositions de rencontre auprès des responsables départementaux du Parti de gauche et d'EELV. Dans leurs réponses, nos partenaires renvoient à des décisions nationales. Nous en prenons acte mais rien ne nous arrêtera dans notre volonté de parvenir localement à rassembler aux élections législatives les citoyennes et citoyens tarnais qui veulent battre la droite et l'extrême-droite en tournant la page du désastreux quinquennat Hollande-Valls.
Albi, le 14 février 2017
le 14 February 2017